« Je m’appelle Daoud Hannibal.
Je suis né dans le camp palestinien de Yarmouk, à Damas. Mon père est palestinien, ma mère syrienne.
À l’âge de 5 ans, j’ai quitté mon pays, comme tant d’autres, pour chercher ailleurs une terre où grandir en paix.
Ce parcours, marqué par l’exil, la résistance et l’attente, a façonné mon regard sur le monde.
Il a aussi inspiré le documentaire “A Syrian Love Story”, qui raconte l’histoire de ma famille et notre chemin d’exil.
Aujourd’hui, je suis étudiant à Albi, et c’est dans l’art que j’ai trouvé un refuge, un langage, une manière de rassembler.
Avec Le 7ème Jour, je souhaite créer des ponts entre l’art, la mémoire et la jeunesse.
Ce projet est à la fois personnel et collectif.
Il est né d’un besoin : celui de donner une voix aux artistes trop souvent invisibles, et de réconcilier les jeunes avec une culture vivante, libre et humaine.
Je ne suis pas seul. D’autres jeunes engagés m’accompagnent dans cette aventure.
Ensemble, nous rêvons d’un monde où l’art sort des murs pour s’installer dans les regards, les rues, les récits.
»
Nos engagements
Valoriser des artistes aux parcours singuliers
Soutenir les créations locales et engagées
Organiser des expositions physiques et numériques
Permettre aux jeunes de rencontrer l’art autrement
Le 7ème Jour
C’est de cette trajectoire qu’est né Le 7ème Jour.
Dans de nombreuses traditions, le septième jour est celui où Dieu se repose après avoir créé le monde.
C’est le moment de l’apaisement, de la contemplation, de la transmission.
Un jour à part, hors du chaos, dédié non plus à produire, mais à sentir, regarder, comprendre.
Le 7ème Jour, pour nous, c’est celui où l’on choisit, après le tumulte,
de créer à nouveau, ensemble.
Le 7ème Jour n’est pas une simple galerie.
C’est un lieu de respiration, un espace d’expression pour celles et ceux qu’on n’écoute pas toujours,
où les artistes peuvent dire, montrer, reconstruire,
et où les jeunes peuvent découvrir que l’art n’est pas un luxe,
mais un outil de liberté, de conscience, de lien.